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"Le Lucernaire",
CD Pavane Records
"Les combats de Dieu",
CD De Plein Vent
"Fulgurance",
CD De Plein Vent
François Vercken, panorama
CD De Plein Vent *
Les cinq partitions révèlent l’attachante personnalité d’un indépendant, voire d’un libertaire, ennemi des systèmes et des formules, tout en inscrivant son inspiration dans un métier et une forme impeccables. Si les Jeux pour deux se réclament encore de la technique sérielle, Vercken s’en libère bien vite pour nous donner, deux ans plus tard, une bien étonnante pièce pour orgue dans laquelle s’affirme un sens très personnel de l’ostinato, tout comme dans sa pièce pour clavecin. Si Intumescences est sans doute la plus complexe et la plus riche de substance des oeuvres présentées ici, avec des accents et des sonorités d’une rudesse presque xénakienne, la palme de la spontanéité jaillissante ira peut-être aux Six Instants Poétiques.
Harry Halbreich
Oeuvres pour orchestre à cordes, pour orgue,
pour orgue et orchestre
CD De Plein Vent
Tango-Rondo-Barjot
pour orgue
CD Mandala
Prélude pour Anaïs
pour orgue
CD Mandala
La musique de Vercken est puissante, sereine et parfaitement libre. Tonale, atonale, souple et subtile, elle a trop de sensibilité pour se contenter d’un dogme et s’alanguir dans les références. Musicien tardif-verdeur de plume et sagesse de réflexion-, François Vercken nous offre avec ce disque un somptueux tableau de son savoir-faire.
Jean Vermeil
Quelle leçon! Entre le classicisme et le sériel, François Vercken a choisi de pénétrer l’intime profond de celui qui écoute et de lui faire toucher, en dehors de tout mécanisme, l’acte créateur. La musique se gonfle et se dégonfle en vagues intemporelles par le jeu des clarinettes (Intumescences), les voix murmurent, s’opposent et s’unissent dans une nouvelle polyphonie contrapuntique ( Six Instants Poétiques), l’orgue hésite entre le vagabondage -organisé- et la rigueur du choral, le clavecin monte et descend, et soudain se brise (Discontinuum).
Jean-Pierre Laurent
Le lyrisme poignant est partout présent, dans les mots, dans la montée des cordes, dans les accords du piano, dans la texture orchestrale et, bien sûr, dans les voix. De là naît un grand rêve symphonique, un opéra dramatique dont la puissance émotive a été rarement atteinte par un compositeur de notre temps.
Florence Mothe - Sud-ouest
Certes, l’élève de Daniel-Lesur a hérité une part du lyrisme de son maître, mais il s’y ajoute un éclat sombre, une sorte de tragique romantique, qui renforcent les vers éclatants de Loys Masson. L’univers sonore de François Vercken est aéré, avec des touches de timbres subtils. Le timbre des voix, à l’unisson, de belles incursions de cordes, qui font penser à de véritables bouffées de tendresse contenue, humanisent toute la mélodie par ailleurs sévèrement ouvragée, plus près du fer forgé que de la tapisserie. C’est un des plus beaux textes de Loys Masson, servi par le talent d’un musicien qui ne lui cède en rien en éclats et renforce même ses qualités de recueillement et d’intériorité dans plusieurs passages.
Antoine Mercoeur - Les Nouvelles Littéraires
Contournement-Détournement, pour orgue
Une composition surprenante qui met à rude épreuve la dextérité de l’organiste, mais qui contraint l’auditoire à une communion enrichissante.
La République du centre
Intumescences, pour octuor
Cette oeuvre au nom étrange a le grand mérite d’être clairement écrite et articulée autour d’un certain nombre d’éléments reconnaissables tels que trémolo, trille, imitation canonique, ostinato; enfin on notera le rôle unificateur dévolu à l’intervalle mélodique de demi-ton. L’expression est franche, les arêtes vives, il y a de la couleur; les solos de clarinette, puis de violon vers la fin, ajoutent une touche d’expression intime bienvenue.
Gérard Condé - Le Monde
Khamsalwane, pour orchestre
Cette page inspirée par l’oeuvre du peintre marocain Mahdjoub Ben Bella, confirme la maîtrise de François Vercken, un compositeur longtemps méconnu et trop modeste qui se trouve, à cinquante-sept ans, à l’apogée de son talent.
Harry Halbreich - le Monde de la Musique
Les Combats de Dieu, pour ensemble vocal, double choeur, deux orgues, ensemble de cuivres et percussions
Office et non concert, ces Combats de Dieu, d’une écriture spontanée et vivante, se révèlent à l’écoute d’une architecture soigneusement pensée. Alors que l’on parle beaucoup du renouveau d’une vraie musique sacrée, la partition de Vercken semble apporter quelques éléments de réponse. Le compositeur rejette les effets spectaculaires qui seraient aisés avec de tels effectifs, avec le souci d’utiliser une écriture “d’aujourd’hui” et néanmoins lyrique pour le grand choeur amateur.
Le Monde de la Musique
"Le Colonel a disparu" , opéra pour enfants
Les tribulations du colonel, d'un nain et d'un enfant forment la trame de cette aventure féérique mise en musique par François Vercken, auteur de partitions vocales, oratorios et musique de chambre. Côté musique, les responsables ont innové et les décors sont restés volontairement sobres pour mettre en valeur la partition et le livret. Pour le chef, les trois représentations devraient rester "un souvenir, un moment d'émotion intense, un instant magique qui donnera l'envie d'aller voir d'autres spectacles".
Le Monde
Lucernaire de Reims, pour voix d'enfants, voix d'hommes, cuivres, percussions et deux orgues
La musique de François Vercken se veut tout à fait contemporaine. Elle est tonique, forte, affirmative, et les percussions et cuivres accompagnent bien ce caractère. Les tons de psalmodie, alliant la simplicité mélodique avec l'accompagnement tendu de l'orgue, forment contraste avec les hymnes et les interludes instrumentaux. . Les psaumes y trouvent une sorte de fraîcheur et de transparence dont le compositeur - qui se veut "artisan en sons" - semble avoir le secret.
Chroniques d'Art sacré