Sainte Marguerite-Marie Alacoque | ||||||||||||
Ma famille maternelle est originaire de la Saône-et-Loire, et plus particulièrement de Dompierre-les-Ormes. Si Sainte Marguerite-Marie Alacoque est née à Vérosvres, où se situe la maison familiale des Alacoque et des Laroche, c'est de Dompierre qu'est originaire la famille Alacoque, où elle a demeuré longtemps comme propriétaire. Dans la « Parenté de la bienheureuse Marguerite-Marie Alacoque », publiée en 1879 par M. Mamessier, les registres de catholicité et autres archives nous mènent de la Sainte jusqu'à ma famille de la Saône-et-Loire, tandis qu'un autre ouvrage mentionne la parenté de l'initiatrice du culte du Sacré-Cur avec la Mère Marie-des-Anges, mon arrière-arrière grand-tante. Hervé Désarbre |
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Fresque sur Marguerite-Marie, dans la basilique Saint Pierre de Rome, en face de la sacristie
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Marguerite est la cinquième enfant de Claude Alacoque et Philiberte Lamyn, qui jouissaient d'une bonne position sociale. Dès sa première enfance, Marguerite fit preuve d'une dévotion particulière envers le Saint-Sacrement et elle préférait le silence et la prière aux jeux des enfants. À cinq ans, lors d'un séjour chez sa marraine, dont la fille était religieuse, elle entendit parler des vux religieux, et fit, à l'insu de tous, sa première consécration à la messe ou elle prononçait ces mots : « Ô mon Dieu, je vous consacre ma pureté et vous fais vu de perpétuelle chasteté ». Après sa première communion, à l'âge de neuf ans, elle pratique en secret des mortifications sévères de son corps, avant que la paralysie ne la cloue au lit pendant quatre ans. À la fin de cette période, ayant fait le vu à la Vierge de se consacrer à la vie religieuse, elle se serait retrouvée guérie sur-le-champ. Par reconnaissance, elle ajouta, le jour de sa confirmation, le nom de Marie à son nom de baptême. Devenue orpheline de père, elle fut recueillie avec sa mère chez des parents qui les tourmentaient, leur ôtant tout contrôle de leurs biens et de leurs actes. Marguerite trouva alors son réconfort dans la prière, et c'est alors qu'elle aurait eu ses premières visions de Jésus Christ. Il lui apparaissait d'habitude sur la croix ou lors de l'épisode de l'Ecce Homo et elle ne s'en étonnait pas, pensant que d'autres recevaient aussi ces visons. Quand elle eut dix-sept ans, sa famille put récupérer son bien et sa mère lui confia son désir de l'établir dans le monde. Alors, bien que régulièrement meurtrie par les pénitences qu'elle s'imposait, elle commença à participer aux activités mondaines. Une nuit alors qu'elle était revenue d'un bal, elle aurait eu une vision du Christ pendant une flagellation : il lui reprochait son infidélité après qu'il lui avait donné tant de preuves d'amour. Pendant le reste de sa vie Marguerite pleura deux « fautes » qu'elle avait commises en ce temps-là : avoir porté quelques ornements et mis un masque au carnaval pour faire plaisir à ses frères. Elle visita plusieurs couvents, et en entrant dans celui de la Visitation de Paray-le-Monial, une voix intérieure lui aurait dit : « C'est ici que je te veux ». Le 25 mai, 1671, elle entra au monastère et en novembre 1672, elle prononça ses vux perpétuels. De santé fragile elle n'en continuait pas moins ses flagellations, ainsi que les macérations les plus extrêmes tandis que le Christ continuait de lui apparaître. La plus célèbre de ces apparitions est celle de juin 1675. Jésus lui aurait alors montré son cur en disant : « Voilà ce Cur qui a tant aimé les hommes, [...] jusqu'à s'épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour, et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes... ». Une autre fois, il lui aurait dit : « Mon divin Cur est [...] passionné d'amour pour les hommes, et pour toi en particulier ». Dès lors, Marie a été investie de la mission d'établir une dévotion particulière envers son Sacré-Cur. Ces manifestations lui valurent d'être mal vue par le reste de la communauté, qui la traitait de visionnaire, à ce point que sa supérieure lui intima l'ordre de se plier à la vie commune. Cependant son obéissance, son humilité et sa charité envers ceux qui la persécutaient finirent enfin par l'emporter et sa mission vint à être reconnue par ceux-là même qui lui avaient montré la plus cruelle opposition. Avec l'aide du Père Claude La Colombière, que Jésus lui aurait présenté comme son « vrai et parfait ami », Marguerite-Marie fera connaître le message que Jésus lui aurait adressé. C'est le début du culte du Sacré-Cur. Inspirée par le Christ, Marguerite Marie établit la pratique de l'Heure Sainte qui consistait à prier, étendue par terre, le visage contre le sol depuis onze heures du soir jusqu'à minuit le premier jeudi de chaque mois, afin de partager la tristesse mortelle qu'Il avait supportée , quand abandonné par Ses Apôtres dans Son Agonie, et à recevoir le lendemain la Communion. Il choisit pour fête du Sacré Cur le vendredi qui suit l'octave de la fête du Corps du Christ; il appela la sainte « disciple bien-aimée du Cur Sacré » et héritière de tous Ses trésors. Au cours de sa dernière maladie elle refusa tout soulagement, ne cessant de répéter : « Ce que j'ai dans le ciel et ce que je désire sur la terre, c'est toi seul, ô mon Dieu » et elle mourut en prononçant le nom de Jésus. Le procès en canonisation La discussion au sujet de la mission et les vertus de Marguerite Marie continua pendant des années. On soumit à l'examen la totalité de ses actions, de ses révélations, de ses maximes spirituelles et de son enseignement concernant la dévotion au Sacré Cur, qu'elle avait exposé et dont elle était l'apôtre, et finalement la Sacrée Congrégation des Rites émit un vote favorable. En mars 1824, Léon XII la proclama Vénérable et le 18 septembre 1864, Pie IX la déclara bienheureuse. Elle fut canonisée par Benoît XV le 13 mai 1920. Quand son tombeau fut canoniquement ouvert en juillet 1830, deux guérisons instantanées eurent lieu. Ses restes reposent sous l'autel de la chapelle à Paray-le-Monial et des grâces nombreuses remarquables ont été obtenues par les pèlerins qui y viennent du monde entier. Texte disponible sur wikipedia, l'encyclopédie libre sur internet. Merci ! |
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